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Santé : il manque des dizaines de généralistes et de spécialistes dans la Loire et la Haute-Loire

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Une étude réalisée par l'association des maires ruraux en partenariat avec France Bleu chiffre les disparités entre ville et campagne : il manque des dizaines de généralistes et de spécialistes dans la Loire et la Haute-Loire. La vallée du Gier et l'agglomération stéphanoise s'en sortent bien mieux.

Selon l'étude de l'Association des maires ruraux de France, il manque 14 médecins dans nos deux départements pour atteindre la moyenne nationale.(Image d'illustration) Selon l'étude de l'Association des maires ruraux de France, il manque 14 médecins dans nos deux départements pour atteindre la moyenne nationale.(Image d'illustration)
Selon l'étude de l'Association des maires ruraux de France, il manque 14 médecins dans nos deux départements pour atteindre la moyenne nationale.(Image d'illustration) © Radio France - Emmanuel Claverie

La situation est connue, mais les chiffres sont désormais établis par cette étude de l'association des maires ruraux, publiée ce jeudi 29 septembre en partenariat avec France Bleu. Il manque des dizaines de médecins généralistes et spécialistes dans la Loire et la Haute-Loire. L'analyse des données de l'Insee et du répertoire partagé des professionnels de santé permet également de montrer la (très) inégale répartition des praticiens sur les territoires ligériens et altiligériens. Sans surprise, ils sont surtout installés dans les zones urbaines autours de Saint-Étienne.

Le manque de gynécologue est particulièrement criant.
Le manque de gynécologue est particulièrement criant.

Près d'une centaine de spécialistes manquants

"Il manquerait 11 cardiologues dans la Loire et 12 dans la Haute-Loire pour atteindre la moyenne nationale" commence Isabelle Dugelet, maire de La Gresle (Loire) et l'une des autrices de cette étude. Puis elle égraine : 14 ophtalmologistes, 20 pédiatres, 33 gynécologues ... Une litanie sans fin mise en lumière par cette étude. Ces praticiens s'installent plutôt dans les zones urbaines, comme le Rhône ou l'Isère détaille-t-elle.

Extrait de l'étude
Extrait de l'étude

Deux ans d'espérance de vie en moins

"Les conséquences, on les connait" poursuit l'élue ligérienne. Une prise en charge tardive, des maladies plus graves et cette statistique brutale : _"2,2 années d'espérances de vie en moins quand on vit à la campagne"__._ L'association propose une série de mesures pour remédier, sur le long terme, à cette problématique, comme permettre aux étudiants de santé de faire des stages hors de leur lieu de formation initiale, et favoriser leur installation en créant un guichet unique qui centraliserait les formalités administratives, mais aussi les orienterait en fonction des besoins du territoire.

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