5 cas d'usages pour la smart city testés dans la ville-laboratoire de Transpolis
Véhicule autonome, infrastructure intelligente, apport de la 5G... Tour d'horizon des cas d'usage de la mobilité urbaine de demain que les industriels vont pouvoir tester dans la ville-laboratoire de Transpolis, dans l'Ain.
1/ Barrière de sécurité et bande défensive anti-intrusion
Sur la photo ci-dessus, le véhicule bleu a été projeté par un véhicule pousseur et s'est encastré dans la barrière. De cette manière, le client a pu évaluer sa barrière de sécurité afin de demander une certification pour sa commercialisation. Avant d'arriver à ce test sur Transpolis, une simulation numérique a été faite afin de modéliser le choc. Ce test physique permet de s'assurer que ce qui a été mesuré en virtuel correspond bien à la réalité.
2/ Une levée de doute en temps réel grâce à la 5G
L'opérateur Bouygues Telecom, le spécialiste lyonnais des navettes autonomes Navya et la société parisienne de caméras de surveillance Hitronetic ont mené des tests sur "la levée de doute en temps réel". Concrètement, trois caméras sont fixées dans la navette autonome : une à l'avant, une au niveau des portes et une à l'arrière. Si le conducteur appuie sur un bouton d'alerte, les images de ces caméras ainsi que la localisation du véhicule s'affichent en temps réel dans un poste de commande.
Cela permet aux sociétés de transport de savoir si une intervention est nécessaire ou non. Le réseau 5G permettra de déployer ces solutions grâce à son haut débit et sa faible latence. Sur Transpolis, "le site 5G a été ouvert il y a une quinzaine de jours", précise Becker Ulrick, en charge de la prospective et des nouvelles technologies chez Bouygues Telecom. Il est branché directement sur le cœur de réseau 5G expérimental d'Ericsson à Lyon.
3/ Un test de véhicule autonome
Transpolis est également l'occasion de tester l'intégration des véhicules autonomes en zone urbaine. C'est le cas de cette démonstration où surgissent des cibles robotisées ! un cycliste, un piéton et un véhicule blanc. Le véhicule autonome en test (de couleur bleue) effectue une première manœuvre de double évitement du véhicule blanc et du cycliste. Puis il poursuit sa route en tournant à gauche et en réalisant un freinage pour laisser passer le piéton traversant sur le passage clouté.
Ici, un véhicule autonome qui effectue un dépassement (d'un mannequin cycliste et d'une voiture en mousse) et réalise un freinage d'urgence devant un mannequin pic.twitter.com/UefhYJoKZ6
— Corot Léna (@LenaCorot) 2 juillet 2019
4/ Une signalétique au sol
Colas travaille quant à lui sur des dalles de résine dans lesquelles sont incrustées des LED. "L'objectif est de venir renforcer la signalisation routière pour pouvoir partager l'espace entre l'ensemble des mobilités", explique Emmanuel Orlianges, de chez Colas. Ces dalles permettent par exemple d'autoriser ou non les dépassements en fonction des moments de la journée puisqu'elles peuvent soit s'allumer et constituer une ligne blanche continue, soit rester éteintes et former une ligne franchissables pour les véhicules. Colas travaille aussi sur un mode dégradé si le dispositif s'éteint. Ce mode doit permettre aux véhicules et autres usagers de la route de continuer à circuler en toute sécurité.
5/ Des lampadaires connectés
La société Selux commercialise des lampadaires connectés qui s'allument uniquement lorsqu'ils détectent des usagers de la route. Elle mène de nouveaux tests sur le site de Transpolis. L'idée est de coupler ce dispositif avec d'autres types de capteurs, pour mesurer par exemple la qualité de l'air et ensuite changer la couleur de l'éclairage en fonction du taux de pollution. Selux réfléchit aussi à un système de balises lumineuses connectées au tramway et s'allumant progressivement à son approche.
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