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Commerces fermés dans la Loire : sans réouverture rapide, "on va vers un massacre"

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Sébastien Desitter, expert-comptable à Saint-Étienne, redoute une fin d'année catastrophique pour les entreprises actuellement confinées à cause de l'épidémie de coronavirus.

Les experts comptables s'inquiètent des effets du deuxième confinement sur les comptes des entreprises mais aussi sur la santé au travail. Les experts comptables s'inquiètent des effets du deuxième confinement sur les comptes des entreprises mais aussi sur la santé au travail.
Les experts comptables s'inquiètent des effets du deuxième confinement sur les comptes des entreprises mais aussi sur la santé au travail. © Maxppp - CLAIR Josselin

Les experts-comptables sont en ce moment pleinement mobilisés pour aider les entreprises à faire face à la crise liée à l'épidémie de coronavirus. "Nous sommes les premiers conseillers du chef d'entreprise, celui en qui il a le plus confiance, donc on passe du temps avec nos clients en difficulté pour les aider dans ces moments-là", raconte Sébastien Desitter. 

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Les prêts garantis par l'État totalement mobilisés

Cet expert-comptable stéphanois est particulièrement inquiet pour l'avenir des restaurants, hôtels et autres commerces fermés pendant ce deuxième confinement en France. Il rappelle que la situation est plus grave que lors du premier coup d'arrêt au printemps : "les commerces, restaurants, cafés, coiffeurs avaient passé le premier confinement notamment grâce au PGE (prêt garanti par l'État), qui permettait d'avoir jusqu'à trois mois de chiffre d'affaire, mais souvent les PGE sont totalement mobilisés, il n'y a plus de crédit pour les entreprises... et aujourd'hui, avec la fermeture, elles n'ont plus de clients, plus de chiffre d'affaire, mais il y a tous les stocks qu'elles ont fait à l'automne qu'il faut payer à leurs fournisseurs et... il n'y a plus de trésorerie". Sans réouverture rapide de tous les commerces, "on va assister à un massacre", prédit Sébastien Desitter. 

L'expert stéphanois note un point positif dans cette crise : l'attitude des banques. "Elles sont très aidantes pour les entreprises, très à l'écoute et on arrive à faire du travail très constructif, avec des plans de trésorerie à six mois qu'on travaille avec elles", affirme Sébastien Desitter. "Mais après, quand il n'y a pas de sous... il n'y a pas de sous", lâche-t-il, décidément inquiet. 

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