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La présidente de l'université Jean Monnet de Saint-Étienne souhaite quitter ses fonctions le 12 février

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Après l'échec de la fusion entre l'université Jean Monnet Saint-Étienne et plusieurs campus lyonnais cet automne, la présidente de la faculté Michèle Cottier avait annoncé sa démission. Elle souhaite que son départ soit effectif le 12 février.

Michèle Cottier assure qu'elle va bien démissionner. Michèle Cottier assure qu'elle va bien démissionner.
Michèle Cottier assure qu'elle va bien démissionner. © Maxppp - Rémy PERRIN

Michèle Cottier, la présidente de l'université de Saint-Étienne devrait démissionner ce vendredi, ainsi que le conseil d'administration de l'université. 

Dans un e-mail envoyé cette semaine aux étudiants et personnels, elle a répété sa volonté de quitter ses fonctions, comme annoncé en novembre après l'échec de la fusion de l'université avec des campus de Lyon. 

Michèle Cottier souhaite cependant que sa démission et celle de son conseil d'administration soit effective à partir du 12 février, même si elle doit être officialisée ce vendredi. 

Gestion du dépistage 

La présidente de l'université met en avant le contexte sanitaire encore très tendu, et notamment sa volonté "d'assurer le retour des étudiants qui peuvent revenir sur nos campus, cela sans leur donner de contraintes supplémentaires et en respectant leurs situations personnelles. Il s'agit également d’organiser au préalable des centres de dépistage COVID-19 au sein de l’établissement conformément aux recommandations", selon le courriel qu'elle a envoyé. 

Chez plusieurs opposants au projet de la fusion, qui attendent le départ de Mme Cottier avec impatience, ce souhait passe mal. Certains l'accusent de jouer la montre, alors qu'un administrateur provisoire pourrait tout à fait se saisir des problématiques soulevées dans l'e-mail de la présidente de l'université. 

La présidente joue-t-elle la montre ? 

"Un administrateur provisoire peut parfaitement encadrer la venue des étudiants et le dépistage, il ou elle en aurait les compétences", glisse ainsi Stéphanie Reynaud, déléguée syndicale du SNPTES (syndicat d'enseignants, de personnels administratifs, chercheurs). 

Selon elle, il est grand temps de passer à autre chose. "Il n'est pas nécessaire d'attendre le 12 février, il est important pour les personnels qui souffre de la situation actuelle de participer à un nouveau projet. Je pense qu'il faut tourner la page, je reçois régulièrement des messages de collègues qui me font penser qu'il faut vite passer à autre chose", explique-t-elle sans vouloir rentrer dans les détails de ces échanges. 

"Je pense personnellement qu'on ne peut pas continuer 15 jours de plus. Il est temps d'aller de l'avant, nous avons beaucoup à faire cette année et nous ne devons plus perdre de temps", conclut-elle. 

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