« Les urbanistes servent-ils à quelque chose ? » A la barre du tribunal, la question est posée sans détours. Procureur et avocat de la défense rivalisent de joutes oratoires et perturbent gentiment les témoins invités à se prononcer sur le phénomène de l’étalement urbain. Car l’accusé de ce procès fictif – performance introductive de la 42e rencontre de la Fédération nationale des agences d’urbanisme – est l’imaginaire Monsieur Urbain Létalé.
Sur la scène du Kursaal à Dunkerque, ce jeudi 2 décembre, M. Létalé est visé par quatre chefs d’accusation. Il lui est reproché de « désociabiliser nos citoyens », « accroître les inégalités », « freiner les transitions énergétiques » et « mochiser les paysages ». Invité à revêtir le rôle du jury populaire, le public ...
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Gazette des Communes
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