L’aire d’observation n’échappe pas aux observations faites à des échelles plus macro. La dissociation lieu de résidence et lieu d’emploi se confirme.
Les déplacements augmentent tant en nombre qu’en distance, 16,2 km parcourus en moyenne en 2012.
Saint-Etienne, dans une dynamique peu propice en termes d’emplois et d’actifs résidents, confirme son rôle moteur sur son territoire : les 20 flux les plus importants dans l’aire, qui représentent 22% des actifs occupés se déplaçant dans l’aire, y sont liés. Les échanges avec les communes hors aire d’observation ont augmenté, en entrée comme en sortie, mais ne contestent pas la réelle autonomie du territoire par rapport à ses voisins, 88% des actifs occupés de l’aire y trouvent leur emploi. Lyon est la première commune hors périmètre en termes d’attractivité, mais le nombre d’actifs s’y rendant depuis Saint-Etienne ou Rive de-Gier est en baisse. A l’inverse, Saint-Etienne attire un nombre grandissant d’actifs en provenance de Lyon. L’ensemble de ces constats peut être rapproché de la charge quotidienne du réseau routier et met en évidence des axes forts du réseau : A72 entre Andrézieux-Bouthéon et Saint- Etienne, la RN88 depuis la Haute-Loire vers Saint-Etienne ou encore l’axe A47 - RN88 principalement dans
le sens vallée du Gier - Saint-Etienne.
Janvier 2016 (10 Mo)