Cette note a été écrite par epures, l'Agence d'urbanisme de la région stéphanoise, avec la contribution de Christelle Morel Journel, maitre de conférences à l'Université Jean Monnet. Le travail a été conduit dans la perspective d'un atelier d'élus organisé en novembre 2021 sur les nouvelles façons d'habiter le territoire, dans le cadre du projet partenarial d'aménagement Gier Ondaine Saint-Etienne sud (PPA GOSE).
L'un des objectifs de l'atelier vise à produire des préconisations pour favoriser la qualité de vie dans les centralités des communes du PPA. Cet atelier trouve en effet son origine dans le constat d'une forme de fracture d'image entre les coteaux et les centra lités dites« de fond de vallée» où le déficit d'image perdure. De plus, les confinements successifs ont mis en exergue des iniquités sociales et territoriales à travers le prisme des conditions d'habitat. A première vue, nous pourrions dire que la maison individuelle, avec son jardin, sort renforcée de l'épisode de crise dans l'imaginaire et la représentation collective, mais est-ce la maison en elle-même ou son jardin qui n'a pas de prix? Dans un contexte où nous devons tendre vers la sobriété foncière, n'est-il pas temps de mettre de côté les anciennes dualités ville/ campagne, urbain/ péri-urbain, pour explorer pleinement les richesses que peuvent proposer les centra lités dites moyennes. De même, l'attention portée aux évolutions sociétales, de ses signaux forts ou faibles, devrait nous aider à replacer les aspirations citoyennes au centre des réflexions.
Novembre 2021 (7.3 Mo)